lundi 22 janvier 2018

Sclérose en plaques : le rituximab, un vieux traitement plus efficace que les nouveaux

De nombreux traitements, agissant à différents niveaux du système immunitaire, sont disponibles pour lutter contre la sclérose en plaques. Une étude suédoise s’est intéressée à leur efficacité en vie réelle et sur le long terme : c’est le rituximab qui est le meilleur.

Une étude en vie réelle

Seules quelques études contrôlées à cours terme ont démontré une efficacité du rituximab, qui est néanmoins devenu un traitement d’appoint utilisé sans autorisation de mise sur le marché dans cette indication pour de nombreux pays. Des chercheurs suédois se sont donc penchés sur l’intérêt du rituximab en vie réelle et sur le long terme.
Dans cette étude, comprenant un échantillon de 494 malades souffrant d’une sclérose en plaque récente de 2 comtés suédois (où les données des malades sont bien colligées), le pourcentage d’efficacité du traitement et surtout la durée d’utilisation des médicaments (inverse du taux d’abandons de traitement) sont significativement plus élevés pour le rituximab par rapport à tous les autres traitements disponibles actuellement (fumarate, fingolimod, natalizumab…).

Le rituximab globalement meilleur

Dans le cadre de cette étude réalisée en vie réelle et sur environ 4 ans, les chercheurs arrivent à une conclusion claire et concise : le rituximab est supérieur à tous les autres traitements.
Il a une meilleure efficacité clinique par rapport aux autres traitements injectables, comme le fumarate, le natalizumab et le fingolimod. Le comté suédois où le rituximab a été le choix principal en traitement initial affiche même les meilleurs résultats sur la plupart des critères d’évaluation.
Surtout, la durée effective d’utilisation, (inverse du taux d’abandon de traitement), qui correspond au compromis efficacité-tolérance d’un médicament, montre que le rituximab est incomparablement supérieur.
Le rituximab est en effet plus efficace cliniquement et radiologiquement que le fumarate et le fingolimod et beaucoup mieux toléré que le natalizumab, ce dernier ayant été surtout arrêté pour effets secondaires.

Un traitement de première intention

Malheureusement, ce médicament, qui est utilisé par ailleurs dans les lymphomes, les leucémies lymphoïdes chroniques et les maladies immunologiques comme la polyarthrite rhumatoïde et les vascularites, est désormais génériqué. Il est donc fort peu probable que des études soient mises en route par un laboratoire de générique, sauf à motiver les pouvoirs publics pour le faire, à moins d'avoir la volonté de faire des économies, car il est désormais beaucoup moins cher.
L’équipe de recherche se montre pourtant unanime : « Les résultats suggèrent que le rituximab est plus efficace que les autres traitements immunitaires couramment utilisés chez les patients atteints d’une forme rémittente de sclérose en plaques », a conclu l’auteur principal de l’étude. Du fait de son moindre prix, le rituximab pourrait même être considéré comme une option de première intention d’après les auteurs de l’étude.

 

Le curcuma, le nouvel espoir face au cancer: le remède a déjà sauvé une malade britannique



Depuis quelque temps déjà, les bienfaits du curcuma commencent à se faire connaître. Cette plante a prouvé à plusieurs reprises qu’elle freinait l’avancée des maladies cancéreuses. Dernier exemple en date : une Britannique a soigné son cancer du sang grâce, en partie, à des gélules de curcuma. Explications. 


Le 24 juillet dernier, le Daily Mail annonce que Dieneke Ferguson, 67 ans, avait vaincu son cancer du sang après dix longues années. Diagnostiquée en 2007, la Britannique avait suivi plus de trois traitements anticancéreux inefficaces et douloureux durant cinq ans.

Recherches concluantes

Cependant, en 2012, elle a commencé une cure de curcuma en avalant des pilules de 8 grammes chaque jour. Le curcuma est issu de la plante du même nom, originaire d’Inde. De couleur jaune prononcée, il est utilisé comme épice notamment dans le curry, dont il est l’un des ingrédients. Le curcuma est aussi disponible sous de forme de complément alimentaire.
« Je n’avais plus d’autre espoir… », raconte Dieneke. Cinq ans plus tard, le remède avait guéri son cancer.

lundi 4 janvier 2016

Le virus du papillome humain




Le virus du papillome humain VPH (ou HPV : Human Papilloma Virus) est une infection transmissible sexuellement. C’est d’ailleurs la plus répandue des ITS et on estime que 75 % des personnes en Amérique du Nord y seront confrontés au moins une fois pendant leur vie.

Il existe plus d’une centaine de types de VPH et, si la plupart sont relativement inoffensifs, certains sont à l’origine de disgracieuses verrues génitales et/ou augmentent les risques de souffrir d’un cancer du col de l’utérus.

Les différents types de VPH sont regroupés en fonction de leur lien avec le cancer. Les infections par les types de VPH à « faible risque » causent des verrues génitales. Les types « à risque élevé » sont associés à 70 % des cancers du col de l’utérus. La plupart des femmes qui ont été exposées au VPH ne développent pas de cancer du col, même s’il s’agit d’un type de VPH qui cause le cancer. Par contre, chez certaines femmes, l’infection peut persister et, si elle n’est pas dépistée et traitée, se transformer lentement en cancer. Chaque année au Canada, environ 1 400 femmes sont frappées d’un cancer du col de l’utérus et 400 en meurent. En Ontario, c’est environ 500 femmes par année qui reçoivent un diagnostic de cancer du col et 130 qui en meurent.

 Comment peut-on contracter le VPH?

C’est par contact sexuel que le VPH génital se transmet d’une personne à une autre. Le contact direct de peau à peau avec le pénis, scrotum, vagin, vulve, anus, bouche ou une autre partie du corps d'une personne infectée constitue le mode le plus commun de transmission du virus. Il est possible de transmettre le VPH en
embrassant ou en touchant les parties génitales d'un partenaire avec la bouche. Le VPH n'est pas transmis par le sang.

Quels sont les symptômes?

Dans la grande majorité des cas, le virus du papillome humain passe inaperçu. Une personne peut être porteuse du virus et ne jamais le savoir, car elle n’a aucun symptôme. Lorsqu’ils sont présents, les signes d’une infection au VPH sont :
  • Des verrues ordinaires : indolores, les excroissances peuvent être présentes sur les genoux, les doigts, le visage, autour des ongles
  • Des verrues lisses : sur les mains, les jambes ou le visage
  • Des verrues autour des yeux, du visage, sur le cou
  • Des verrues génitales, communément appelées condylomes : plates ou en forme de choux-fleurs, elles se retrouvent sur les cuisses, la vulve, le vagin, les testicules, le pénis, l’anus, le col de l’utérus
  • Des lésions précancéreuses : ce sont des cellules anormales qui se trouvent dans le col de l’utérus et que l’on ne peut détecter qu’un moyen d’un test PAP
Comment diagnostique-t-on le VPH?

Le diagnostic du virus du papillome humain se fait par examen physique. Il existe aussi un test de dépistage qui permet de savoir si l’on est porteur du virus, même lorsqu’on ne présente aucun symptôme visible.
Le test PAP permet chez la femme de diagnostiquer la présence de cellules précancéreuses liées à une infection au VPH.

Traitement du virus

Les verrues génitales visibles qui causent des symptômes dérangeants ou des préoccupations d'ordre cosmétique peuvent être traitées. Des produits pharmaceutiques peuvent être appliqués soit au cabinet de médecin, soit à la maison. Typiquement, l'éradication de ces verrues requiert plusieurs traitements. Dans
certains cas, on aura recours à d'autres méthodes de traitement comme la cryothérapie, l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie. Enlever les verrues visibles n'élimine pas nécessairement le VPH. Les verrues peuvent réapparaître.


 







dimanche 3 janvier 2016

Un médicament efficace contre le cancer du sein pourrait combattre d'autres types de cancer





Une étude américaine, publiée dans le "Jama Oncology" révèle que le Palbociclib, un médicament récent connu pour son efficacité pour lutter contre le cancer du sein, peut combattre d'autres types de cancer.
Des experts américains du centre de cancérologie d'Abramson de l'université de Pennsylvanie ont découvert que le Palbociclib, un nouveau médicament oral efficace dans la lutte contre le cancer du sein, pouvait combattre d'autres types de cancers, comme le lymphome, le sarcome, le tératome, des tumeurs qui, bien que rares, touchent souvent des patients plus jeunes.

Le Palbociclib est une petite molécule inhibitrice de deux protéines (CDK4 et CDK6) responsables de la division cellulaire impliquée dans les cancers.
Elle a été découverte en 2005 et autorisée par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis en février 2015. Elle est en cours d'agrément pas les autorités de santé française et sera probablement disponible, vu les excellents résultats des études cliniques, courant 2016.

En effet, ce médicament s'est montré efficace dans le cancer du sein hormono-dépendant métastasé et avancé. En association avec un autre traitement (le fulvestrant), il allonge la durée de vie des patientes. Il constitue donc une ressource majeure quand les autres traitements sont devenus insuffisants.
À l'occasion de cette étude, les chercheurs ont découvert que le Palbociclib pouvait jouer un rôle thérapeutique plus large grâce à son action diverse sur les fonctions des deux protéines en question (CDK4 et CDK6).

Selon l'auteur principal de cette dernière étude, le Dr Amy S. Clark, professeur adjoint d'hématologie/oncologie, allier le Palbociclib avec d'autres thérapies anti-cancer comme la thérapie endocrine, la chimiothérapie et la thérapie ciblée pourrait créer un traitement puissant pour lutter contre une variété de cancers plus large comme le mélanome ou le cancer de l'oesophage.

D'après les résultats d'une phase 2 d'essai clinique ciblant 17 patients atteints de lymphome, la durée de vie moyenne a été prolongée de 4 mois, au-delà d'un an pour 5 patients. Une autre phase 2 d'essai clinique concernant 29 personnes touchées par un sarcome (tumeur maligne des tissus mous et des viscères) a révélé une durée de vie prolongée de 66% à 12 semaines de traitement.

Ce médicament présente l'avantage d'être non toxique pour les cellules dites normales. Dans certains cas, il peut créer une chute des globules blancs dans le sang qui rend sensible aux infections. Quant aux autres effets secondaires , fatigue (33%), nausées (30%), diarrhée (18%), constipation (12%) et éruptions (12%) ont été répertoriées.

Source: leberry


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jeudi 31 décembre 2015

Cancer de l'ovaire



Le cancer de l’ovaire se caractérise par une prolifération anarchique de cellules anormales, dites malignes,
à partir de l’ovaire, où elles vont former une tumeur primaire.

Le cancer de l’ovaire est un cancer qui se forme dans les tissus de cet organe. Les ovaires sont les organes reproducteurs féminins qui produisent les ovocytes 'ovules' et les hormones féminines. Les cancers de l’ovaire se forment à partir des cellules de la surface de l’ovaire, sous une forme nommée cancer épithélial de l’ovaire; aussi désigné sous le nom de carcinome ovarien dans ce document ou à partir d’autres tissus de l’ovaire;cancers non épithéliaux de l’ovaire. Ces deux termes désignent deux groupes de cancer de l’ovaire. Des sous-types très divers sont retrouvés au sein de chaque groupe.
 
La double fonction des ovaires
 
Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur féminin; ce sont les glandes génitales (gonades) de
la femme. Ils assument une double fonction: d’une part, ils produisent et stockent les ovules en cours de
maturation, de l’autre ils sécrètent la majeure partie des hormones sexuelles féminines (oestrogènes,
progestérone, androgènes). De la puberté à la ménopause, un ovule est libéré une fois par mois
dans un des deux ovaires; c’est l’ovulation. Si l’ovule est fécondé au cours de son voyage à travers
la trompe, il s’implante dans l’utérus où il poursuivra son développement sous forme d’embryon.
Si l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) préparé en vue d’assurer
la nidation de l’oeuf est expulsé de l’organisme, ce qui se traduit par l’apparition des règles (menstruations).
 
Les différents types de cancers de l’ovaire
 
Tumeurs bénignes Deux tumeurs ovariennes sur trois sont bénignes. La distinction entre tumeur maligne et bénigne n’est pas toujours facile à établir.
 
Carcinomes épithéliaux de l’ovaire (tumeurs épithéliales): Ces tumeurs prennent naissance dans la couche de tissu extérieur qui enveloppe l’ovaire, le tissu épithélial; elles représentent 70% des cancers de l’ovaire. 
 
Tumeurs «borderline»: Constituant un sous-groupe de tumeurs épithéliales, les tumeurs borderline représentent 15% des cancers de l’ovaire. C’est une forme intermédiaire entre tumeurs bénignes et tumeurs malignes, d’où leur nom (en anglais borderline = limite). Moins agressives et invasives (destructrices) que les carcinomes épithéliaux de l’ovaire, elles peuvent toutefois aussi se propager à la cavité abdominale. 

Tumeurs des cordons sexuels et/ou du stroma: Ces tumeurs se développent aux dépens du stroma. Le stroma est un tissu de soutien qui enveloppe les ovules et où sont notamment produites
les hormones oestrogènes et progestérone. Dotées d’un faible potentiel malin, ces tumeurs représentent
5 à 8% des cancers del’ovaire.

Tumeurs des cellules germinales: Elles représentent environ 5% des cancers de l’ovaire. Elles se développent à partir des cellules des ovules contenus dans l’ovaire. Les ovaires étant situés à proximité
immédiate d’autres organes de la cavité abdominale et pelvienne (pelvis = bassin), les cellules cancéreuses
de l’ovaire peuvent se propager directement dans l’utérus,les trompes, la vessie, l’intestin, la capsule de la rate ou du foie, par exemple. Elles se développent alors dans ces organes et forment des métastases. Le
diaphragme, le péritoine et l’épiploon, peuvent également être touchés. Par ailleurs, les cellules cancéreuses
peuvent passer dans la circulation lymphatique ou sanguine et migrer pour former des métastases
dans d’autres organes. Dans le cancer de l’ovaire, la surface du foie et la plèvre sont souvent touchés;
les os et le cerveau le sont plus rarement.
 
QUELLES SONT LES CAUSES DU CANCER DE L’OVAIRE ? 

  • âge (plus de 50 ans)
  •  absence de grossesse, premières règles précoces, ménopause tardive (= facteurs augmentant le nombre d’ovulations);
  •  facteurs génétiques
  •  antécédents personnels de cancer du sein, de l’utérus ou de l’intestin
  •  traitement hormonal de substitution prolongé;
  •  forte surcharge pondérale
  •  substances toxiques   
 
Les symptômes du cancer de l'ovaire
  • douleurs dans le bas-ventre quotidiennes et persistant plus de 3 à 4 semaines; 
  • troubles digestifs, constipation
  •  manque d’appétit, sensation de satiété précoce, de ballonnement
  •  augmentation du volume de l’abdomen, due à une accumulation de liquide dans la cavité
    abdominale (ascite); celle-ci peut être liée à une atteinte du péritoine 
  •  perte de poids inexpliquée (malgré un volume abdominal plus important)
  •  essoufflement dû à l’accumulation de liquide dans l’abdomen ou dans les poumons (atteinte
    du péritoine ou de la plèvre)
  •  dans certaines tumeurs des cordons sexuels et/ou du stroma : troubles du cycle menstruel, saignements entre les règles. 
Le diagnostique du cancer de l'ovaire

Le cancer de l’ovaire peut être détecté pendant un examen physique systématique, lors d’un examen
clinique montrant une masse dans le bassin ou sur la base de symptômes spécifiques.
Les principaux symptômes du cancer de l’ovaire sont associés à la présence d’une masse dans
l’abdomen et peuvent comprendre :
  •  Une gêne, une pression ou une douleur abdominale ou pelvienne
  •  Une lourdeur ou un gonflement de l’abdomen
  •  Des troubles alimentaires : une satiété précoce (impression d’être
    rapidement rassasié), une dyspepsie* (maux d’estomac)
  •  Des modifications du transit intestinal, par exemple, de la constipation
  •  Des modifications des habitudes de miction, par exemple, des mictions
    plus fréquentes
  •  Des douleurs pendant les rapports sexuels
    Lorsque la maladie est à un stade avancé, les symptômes ci-dessus peuvent être plus prononcés et
    inclure également :
  •  Des nausées (sensation de malaise) et une perte d’appétit
  •  Une distension abdominale en raison de l’accumulation de liquide dans la cavité abdominale
    (ascite)
  •  Une occlusion intestinale due à une masse dans l’abdomen
  •  De l’essoufflement en raison de l’accumulation de liquide autour des poumons (épanchement
    pleural)
 Traitement du cancer de l'ovaire

Le choix des traitements est réalisé en fonction du stade et du grade du cancer, c'est-à-dire de son étendue et de son degré d’agressivité.

Stade IA et IB de grade 1 : le cancer est limité aux ovaires et n’est pas agressif.
La chirurgie est le seul traitement recommandé. Elle consiste à retirer les ovaires, les trompes de Fallope et l’utérus.
Chez les femmes jeunes désirant avoir une grossesse, un traitement conservateur peut être discuté : il consiste à n’enlever que l’ovaire atteint et la trompe de Fallope qui lui est liée.

Stade IA et IB de grade 2 : le cancer est limité aux ovaires et peu agressif
La chirurgie est le traitement principal. Elle consiste à retirer les ovaires, les trompes de Fallope et l’utérus. Une chimiothérapie peut être discutée mais elle n’est pas toujours nécessaire.

Stade IA et IB de grade 3 et stade IC : le cancer est limité aux ovaires et est agressif
Le traitement comprend une chirurgie (ablation des ovaires, des trompes de Fallope, de l’utérus), suivie d’une chimiothérapie.

Stades II, quel que soit le grade : le cancer s’est étendu localement, aux organes du bassin
Le traitement comprend une chirurgie (ablation des ovaires, des trompes de Fallope, de l’utérus), suivie d’une chimiothérapie.

Stades IIIA et IIIB : le cancer s’est étendu au péritoine, sous forme de métastases de moins de deux cm de diamètre
Le traitement comprend une chirurgie (ablation des ovaires, des trompes de Fallope, de l’utérus), suivie d’une chimiothérapie.

Stade IIIC : le cancer s’est étendu au péritoine, sous forme de métastases de plus de deux cm de diamètre ou aux ganglions pelviens
Le traitement comprend une chirurgie (ablation des ovaires, des trompes de Fallope, de l’utérus), suivie ou éventuellement précédée d’une chimiothérapie.
Une chimiothérapie intrapéritonéale peut être discutée : elle consiste à injecter les médicaments de chimiothérapie directement dans la cavité abdominale, au cours d’une chirurgie.
Lorsque le cancer s’est étendu au-delà du péritoine (foie, poumons), la chimiothérapie est le traitement principal. La chirurgie n’est pas systématique. Elle peut être discutée au cas par cas, si le chirurgien pense pouvoir enlever la totalité de la tumeur, ainsi que les métastases.


samedi 26 décembre 2015

La mort cérébrale


La mort cérébrale : est une absence absolue de toutes fonctions cérébrales. La mort cérébrale est définitive. Il est possible de maintenir les autres fonctions de l'organisme grâce à une ventilation artificielle. Pour que la mort cérébrale soit établie, au moins deux médecins doivent procéder à son diagnostic en vérifiant des signes tels que la réponse à la douleur, les réflexes, la mobilité des pupilles, la respiration, et en faisant passer un électroencéphalogramme de 30 minutes. En l'absence de réponse à ces signes et devant un électroencéphalogramme plat, la mort cérébrale est prononcée.

Les causes de la mort cérébrale

la mort cérébrale peut être la conséquence d’une altération directe du système de l’éveil, situé dans une structures profonde du cerveau (le tronc cérébral), d’où les neurones se projettent largement vers le reste du cerveau et régulent le cycle veille-sommeil. Il peut aussi être la conséquence d’un processus plus diffus, affectant l’ensemble du cerveau (cortex et/ou substance blanche).

Les causes les plus fréquemment responsables d’un coma sont :
  • les traumatismes crâniens,
  • l’hypoxie/ischémie cérébrale,
  • les accidents vasculaires cérébraux (hémorragiques surtout),
  • les surdosages médicamenteux/toxiques,
  • les états de mal épileptiques
  • les encéphalites, méningo-encéphalites et abcès cérébraux,
  • les encéphalopathies (métaboliques, dysimmunes…) ,
  • les tumeurs cérébrales.
 Comment établit-on le diagnostic?
Un médecin compétent dans la prise en charge de patients qu’on croit être en état de mort cérébrale administre une série de tests standards conçus pour évaluer l’activité cérébrale. Les tests sont administrés de façon à ne laisser aucune place à l’erreur.

La personne décédée peut avoir un réflexe, des mouvements...?

La personne décédée peut avoir un réflexe spinal ou musculaire, des mouvements qui sont
déconcertants pour la personne qui les observe.Les réflexes spinaux sont causés par des impulsions électriques qui restent dans la colonne vertébrale. Ces réflexes peuvent survenir même quand le cerveau, et donc le patient est mort.



L'Angine de poitrine

L'angine de poitrine (Angor): c'est la douleur ressentie dans la poitrine causée par le manque temporaire d’oxygène au muscle cardiaque. L’angine  survient lorsque le cœur ne reçoit pas suffisamment de sang et d’oxygène pour combler ses besoins, parce qu’une ou plusieurs des artères coronaires sont obstruées.
L’angine n’est pas une crise cardiaque. C’est un signe avant-coureur qui indique que vos risques de crise cardiaque. Habituellement, la douleur peut s’estomper avec du repos ou la prise de médicaments. L’angine vous avertit de cesser votre activité et de vous reposer.

Quels sont les symptômes de l'angine de poitrine ?

La douleur liée à l'angine de poitrine est ressentie, le plus souvent :
  • pendant l'effort :
    • lors d'une marche rapide, en côte ou contre le vent,
    • lors d'une marche rapide, par temps froid. Ce dernier provoque une vasoconstriction (réduction du calibre des vaisseaux) ;
  • lors d'une émotion qui fait battre le cœur plus vite et plus fort.
La douleur est essentiellement ressentie dans la poitrine au niveau du sternum, plus rarement au niveau de la mâchoire, des épaules et des membres supérieurs le plus souvent à gauche ou encore au niveau de l'estomac.
  

Quels sont les facteurs de risque de l'angine de poitrine ?

· L’excès de cholestérol
· L’hypertension artérielle
· Le diabète.
· Le tabac.
· L’obésité et particulièrement abdominale
· La sédentarité
· L’âge · Les antécédents familiaux (troubles cardiovasculaires parmi un membre de la famille : père ou frère avant 55 ans; mère ou sœur avant 65 ans).
· Le stress

Quels sont les traitements ?

  • Le traitement de la crise. 

Les dérivés nitrés dits "à action immédiate", comme la trinitrine, en comprimés ou en spray, sont administrés sous la langue pour soulager rapidement la douleur lors d'une crise. Ils possèdent des propriétés de dilatation des veines et des artères qui facilitent le travail du cœur. Les dérivés nitrés peuvent également être utilisés en prévention, quelques minutes avant un évènement susceptible de provoquer une crise.

• Le traitement de fond. 

Il peut comporter :
- des antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) pour empêcher la formation de caillots sanguins responsables de l'obstruction des artères coronaires,
- des bêtabloquant (en particulier après un infarctus) pour réduire les besoin du cœur en oxygène : ils diminuent le risque de récidive,
- des inhibiteurs calciques pour dilater les artères, quand les bêtabloquants sont contre-indiqués,
- des statines pour faire baisser le cholestérol,
- des inhibiteurs de l'enzyme de conversion,
- des dérivés nitrés dits "à action retard" ou autres vasodilatateurs.



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lundi 22 septembre 2014

Ebola

Le virus Ebola est un virus appartenant à la famille des Filoviridae (filovirus), qui regroupe des virus à l'apparence filamenteuse caractéristique. Il appartient à l'ordre des Mononegavirales (mononégavirus), regroupant les virus à ARN monocaténaire à génome linéaire non segmenté à polarité négative. Il s'agit d'un virus du groupe V de la classification de Baltimore.

Chez l'homme et les autres primates, ce virus provoque la maladie à virus Ebola, une fièvre hémorragique virale aiguë affichant un taux de létalité pouvant atteindre 90 % et pour laquelle il n'existe aucun traitement;
le recours à certains traitements expérimentaux tels que le ZMapp et l'avigan (favipiravir) a cependant été envisagé devant l'urgence de l'épidémie de 20142. Des chauves-souris frugivores de la famille des ptéropodidés constituent vraisemblablement le réservoir naturel du virus Ebola.


Les causes


On ne sait pas exactement comment le virus Ebola se transmet initialement aux humains. Cependant, selon des données récentes, la transmission du virus aux humains se ferait par contact avec des animaux infectés. Lorsqu'une personne devient infectée, le virus peut ensuite se transmettre par contact, de personne à personne.
La transmission peut se faire par contact avec :
  • des animaux infectés (chauves-souris, singes, gorilles, porcs, etc.);
  • du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes infectées;
  • de l'équipement médical, par exemple des aiguilles, contaminé par des liquides organiques infectés.
Il peut aussi y avoir exposition dans les établissements de soins de santé, si le personnel ne porte pas l'équipement de protection approprié (p. ex. masques, blouses et gants).

Les symptômes

La maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère se caractérisant par une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. 

Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques. 

Les sujets atteints restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. 
On a isolé le virus Ebola dans le liquide séminal 61 jours après l’apparition de la maladie chez un homme ayant contracté l’infection dans un laboratoire. 

La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours. 

Le diagnostic

Avant de poser le diagnostic de maladie à virus Ebola, il faut exclure la possibilité d’autres affections telles que: le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, la rickettsiose, la fièvre récurrente, la méningite, l’hépatite et d’autres fièvres hémorragiques virales.
Plusieurs types de tests permettent de poser le diagnostic définitif des infections à virus Ebola au laboratoire:
  • titrage immunoenzymatique (ELISA)
  • détection de l’antigène
  • test de séroneutralisation
  • amplification génique précédée d’une transcription inverse (RT-PCR)
  • microscopie électronique
  • isolement du virus sur culture cellulaire.
Les échantillons provenant des patients s’associent à un risque biologique extrême et les analyses ne devraient être exécutées que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possible.




  • La fièvre hémorragique Ebola a fait 2 793 morts et contaminé au total 5 762 personnes dans l'ouest de l'Afrique à la date du 18 septembre, selon le dernier bilan rendu public lundi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

     

vendredi 29 novembre 2013

Des médecins israéliens parviennent à réparer les lésions cérébrales



Nouvel espoir pour les patients atteints de lésions cérébrales : des chercheurs de l’université de Tel-Aviv ont découvert que le traitement par oxygène hyperbare aide à récupérer des facultés cognitives comme la mémoire et la capacité de concentration, des années même, après la survenue d’un traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral, (AVC).

Les lésions cérébrales résultant de traumatismes crâniens ou d’AVC sont causes de graves dommages, aussi bien physiques que psychologiques et cognitifs. Jusqu’à présent, les traitements de ces lésions relevaient essentiellement du domaine de la réadaptation, et leurs résultats étaient donc limités. Une nouvelle étude du département de neurologie de l’université de Tel-Aviv, réalisée en collaboration avec le Centre médical Assaf Harofeh, a dévoilé que le traitement en caisson hyperbare améliore considérablement l’état de santé des personnes atteintes de ces lésions. Les résultats de l’étude ont été publiés cette semaine dans la revue PLOS ONE

“L’idée selon laquelle il est possible de soigner les lésions cérébrales par un traitement sous oxygène à haute pression existait déjà dans les années 90 » explique le Professeur Eshel Ben-Jacob, spécialiste de l’Ecole de Physique et de l’Ecole de Neurobiologie de l’<Université de Tel-Aviv, “mais elle n’a pas été développée, parce qu’elle contredisait la conception alors en vigueur selon laquelle la plasticité du cerveau est présente uniquement pendant l’enfance, et durant une très courte période après la survenue d’une lésion”.

Les patients ont pu récupérer des capacités qu’ils avaient perdues

L’étude a été réalisée sur 60 patients atteints de lésions cérébrales à différents niveaux, dits chroniques, car leur état avait cessé de s’améliorer. Ces participants ont été soumis à des sessions spéciales d’oxygénothérapie hyperbare en caisson de compression, généralement utilisés en médecine dans le cas d’accidents de plongée. Au cours du traitement, le fonctionnement cérébral des patients a été contrôlé au moyen de dispositifs de visualisation avancés. Les résultats sont probants: il s’avère que l’oxygène à taux élevé permet de réveiller les neurones “endormis”, de stimuler leur plasticité et d’améliorer le fonctionnement cérébral des malades, longtemps même après la survenue de la lésion. Après des années de handicap et de dépendance, ils ont pu récupérer leur mémoire, ainsi que leurs capacités de concentration, de compréhension, de traitement de l’information, de lecture et d’orientation.

Bien que l’étude ait été réalisée sur des personnes dont l’atteinte cérébrale remontait de un à six ans, le Dr Efrati, chercheur à la Faculté de Médecine de l’université de Tel-Aviv< et directeur de l’Institut de Médecine hyperbare du Centre médical Assaf Harofeh, a déjà constaté une amélioration semblable chez des patients dont les lésions remontaient à plus de 20 ans. " Les résultats sur le terrain sont très clairs et nous ont profondément surpris, à la fois comme chercheurs et comme soignants".

L’explication du succès de ce traitement s’explique, d’après les chercheurs, par la haute concentration d’oxygène parvenant aux tissus cérébraux. D’après le Dr Efrati, les neurones endommagés par les lésions restent vivants, mais ne reçoivent pas suffisamment d’énergie pour revenir à un fonctionnement normal. “Le cerveau consomme 20 % de l’oxygène du corps, mais cette quantité ne peut faire fonctionner que 5 à 10 % des neurones simultanément. Le processus de régénération des cellules nerveuses requiert davantage d’énergie. Aussi, l’accroissement par dix du niveau d’oxygène au cours de la thérapie hyperbare fournit-il l’énergie nécessaire à la restauration des connexions nerveuses et à la stimulation des neurones inactifs, améliorant ainsi grandement le processus de guérison”, explique-t-il.

Une future thérapie “anti-âge” pour le cerveau

Le succès impressionnant de cette étude éveille de nombreux espoirs chez les chercheurs: “Nous croyons au potentiel de la thérapie en caisson hyperbare pour le traitement d’un grand nombre de maladies liées au cerveau” conclut le Prof. Ben-Jacob. "Nous savons aujourd’hui que beaucoup de troubles cérébraux sont dus à une déficience en apport d’énergie au cerveau. Le problème peut se présenter, par exemple, chez les personnes âgées, chez qui le sang parvient moins bien au cerveau. Il est donc fort possible que ce nouveau traitement puisse aider pour la prévention de la maladie d’Alzheimer et de la démence vasculaire. Et qui sait, un jour peut-être pourrons-nous arriver à une thérapie “anti-âge” qui le renforcera et préservera son fonctionnement jusqu’à la fin de la vie.

L’Etat du Texas envisage déjà de financer ce traitement novateur pour ses citoyens souffrant de lésions résultant de traumatismes crâniens et ses soldats revenus d’Irak ou d’Afghanistan avec des troubles post-traumatiques.

Traitements Innovants de la Sclérose en Plaques CHU Hadassah de Jérusalem

Lors de sa conférence annuelle en date du 17 Novembre 2013, le Centre pour la Sclérose en Plaques d’Hadassah Ein Kerem a présenté les progrès récents dans la prise en charge médicale et psychologique de la sclérose en plaque (SEP) qui devraient améliorer la qualité de vie des personnes affectées: nouveaux médicaments par voie orale, traitement par cellules souches, gestion de la spasticité, traitement de la fatigue et médicaments renforçant l’aptitude à marcher, cannabis médical, dépistage et traitement neuropsychologiques.

Plusieurs centaines de patients atteints par la SEP et leurs familles ont assisté récemment à une conférence sous l’égide du Centre pour la Sclérose en Plaques d’Hadassah Ein Kerem. Ils y ont entendu les mises à jour sur la recherche et le traitement de la maladie qui touche plus de 5000 Israéliens et 2,3 millions de personnes dans le monde. La SEP est une maladie chronique et imprévisible affectant le système nerveux central. On pense qu’il s’agit d’une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire attaque la myéline qui entoure les nerfs.

“Les malades attendent évidemment l’annonce d’un développement unique susceptible d’améliorer ou inverser le cours de leur maladie. Ce que nous avons cette année, ce sont plusieurs petites avancées qui améliorent grandement la vie et le pronostic des patients,” dit le Professeur Tamir Ben Hur, Directeur du Département de Neurologie du CHU Hadassah.

Le Professeur Dimitri Karussis, Directeur du Centre pour la Sclérose en Plaques au CHU Hadassah et organisateur de la conférence avec le groupe du centre, a décrit les domaines de recherche les plus prometteurs pouvant conduire à une percée significative dans les prochaines années, à savoir les stratégies innovantes d’immunothérapie spécifique et les traitements par cellules souches. La poursuite de ces importants essais cliniques attend l’approbation du gouvernement.

Les médecins d’Hadassah, sous la direction du Professeur Karussis, ont testé les nouveaux médicaments immunomodulateurs Linomide et Laquinimod, le traitement par vaccination des cellules lymphocytes T, et la transplantation de cellules souches visant à favoriser une nouvelle croissance de neurones et de cellules constituant la myéline, mais également à protéger le tissu cérébral. Les premiers essais cliniques avec greffe de cellules souches ont été développés et appliqués à Hadassah, au Centre pour la Sclérose en Plaques. A ce jour, ces études sont purement cliniques mais elles ouvrent la voie à diverses expérimentations dans les grands centres du monde entier.

Comme le Professeur Ben Hur l’a mentionné, l’approche du Centre pour la Sclérose en Plaques du CHU Hadassah est originale en ce qu’elle combine soins cliniques et recherche, permettant ainsi le développement et la mise en œuvre directe de thérapies innovantes.

En attendant, un arsenal renforcé de médicaments existants ou nouveaux peut déjà être utilisé pour ralentir la progression de la maladie et réduire le nombre d’attaques débilitantes. L’effet de tous ces médicaments est positivement renforcé par la prise de grandes quantités de vitamine D, dit le Professeur Adi Vaknin-Dambinsky, médecin chef à Hadassah et au Centre pour la Sclérose en Plaques, qui a souligné les avantages et effets secondaires des nouveaux médicaments. Les docteurs Petrou et Werber, eux aussi médecins chef au centre, ont présenté d’autres médications symptomatiques actuellement disponibles et pouvant réduire les effets négatifs de la SEP sur le patient: spasticité, difficulté à marcher, fatigue et crises incontrôlées de rire ou de larmes. Selon le Dr. Werber, le cannabis médical, qui existe sous forme de gouttes, d’inhalation ou de biscuits, s’est révélé efficace pour certains patients dans le traitement de la spasticité musculaire. Les boulangeries locales sont impliquées dans la production de ces biscuits, certifiés casher. Les patients doivent subir un examen psychologique avant l’usage du cannabis, qui peut avoir des effets secondaires hallucinatoires.

Impact psychologique chez les patients atteint de SEP et prise en charge psychologique
Yarden Levi, psychologue d’Hadassah dans le domaine de la réadaptation, mais également psychologue du centre, a insisté sur l’importance qu’il y avait à relever les défis psychologiques imposés par la maladie qui sont souvent aussi difficiles que les défis physiques. Selon lui, “surmonter la colère et le sentiment de perte de contrôle pour accepter la maladie et découvrir ces domaines de la vie qu’elle n’a pas affectés, est une étape critique.” Il a évoqué l’importance de la communauté et les défis particuliers pour les couples aux prises avec la maladie. Hormis la psychothérapie suivie par les deux partenaires, il propose que les malades subissent des examens neuropsychologiques afin de déterminer dans quelle mesure la SEP aurait affecté leur mémoire à court-terme et la rapidité de leur prise de décision. Le degré de dommage cognitif n’est pas nécessairement lié à l’étape de détérioration physique. “Les partenaires du malade pensent souvent qu’il est obstiné, voire paresseux, alors qu’il y a eu un changement réel dans la fonction cognitive,” dit Levi. “La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nouveaux programmes de réadaptation cognitive.”

Source: israelvalley