lundi 23 septembre 2013

Alprazolam



L’alprazolam plus connu sous le nom de Xanax est une benzodiazépine anxiolytique, principalement destiné à lutter contre certaines formes d'anxiété. L'alprazolam ne devrait être utilisé que pour le traitement à court terme des symptômes d'anxiété à un dosage le plus faible possible qui soit efficace.

L'alprazolam augmente l’action cérébrale du GABA, acide gamma amino-butyrique, un neurotransmetteur inhibant l’activité cérébrale.

Les études cliniques avec l'alprazolam pour le traitement des femmes qui souffrent d'un syndrome prémenstruel (SPM) ont donné des résultats contradictoires. Le médicament peut diminuer l'anxiété chez les patients avec un syndrome de stress post-traumatique (PTSD), mais il n'a pas été démontré qu'il pouvait prévenir le développement d'un PTSD lorsqu'il était donné aux patients à la suite d'une expérience traumatisante. Les symptômes de sevrage étaient particulièrement sévères chez les patients avec un PTSD qui recevaient un traitement à long terme avec de l'alprazolam. 

L'alprazolam peut occasionner une sédation, interférer avec les performances psychomotrices et altérer la mémoire. Dans une étude, une dose de 1 mg d'alprazolam altérait la capacité de conduire, une heure après son administration. La sédation augmente la confusion mentale et les risques de chute chez les personnes âgées. Une ataxie, une amnésie antérograde, une excitation paradoxale ou une désinhibition comportementale peuvent survenir chez certains patients. Une hypomanie ou un épisode maniaque ont été rapportés chez des patients déprimés auxquels on a donné de l'alprazolam. Une tolérance aux effets de l'altération des performances due à l'alprazolam semble se développer 
chez certains patients qui prennent un traitement quotidien de maintien. Il peut y avoir un risque augmenté d'anomalies congénitales chez la progéniture des femmes enceintes qui prennent de l'alprazolam pendant le premier trimestre.  

L'alprazolam est efficace pour le traitement à court terme des symptômes aigus de l'anxiété et des attaques de panique, mais il y a un risque élevé d'induire une dépendance ou, chez les patients avec une prédisposition à l'abus d'alcool ou de drogues, d'induire une addiction. 
La thérapie cognitivo-comportementale est aussi efficace pour les patients avec des maladies liées à l'anxiété, et il est plus probable que les améliorations soient maintenues après l'arrêt du traitement.