L’alprazolam plus connu sous le nom de Xanax est une benzodiazépine
anxiolytique, principalement destiné à lutter contre certaines formes d'anxiété. L'alprazolam ne devrait
être utilisé que pour le traitement à court terme des symptômes
d'anxiété à un dosage le plus faible possible qui soit
efficace.
L'alprazolam augmente l’action cérébrale du GABA, acide gamma amino-butyrique, un neurotransmetteur inhibant l’activité cérébrale.
Les études cliniques avec l'alprazolam
pour le traitement des femmes qui souffrent d'un syndrome prémenstruel
(SPM) ont donné des résultats contradictoires. Le médicament
peut diminuer l'anxiété chez les patients avec un syndrome
de stress post-traumatique (PTSD), mais il n'a pas été démontré
qu'il pouvait prévenir le développement d'un PTSD lorsqu'il était
donné aux patients à la suite d'une expérience traumatisante.
Les symptômes de sevrage étaient particulièrement sévères
chez les patients avec un PTSD qui recevaient un traitement à long terme
avec de l'alprazolam.
L'alprazolam
peut occasionner une sédation, interférer avec les performances
psychomotrices et altérer la mémoire. Dans une étude, une
dose de 1 mg d'alprazolam altérait la capacité de conduire, une
heure après son administration. La sédation augmente
la confusion mentale et les risques de chute chez les personnes âgées.
Une ataxie, une amnésie antérograde, une excitation paradoxale
ou une désinhibition comportementale peuvent survenir chez certains patients.
Une hypomanie ou un épisode maniaque ont été rapportés
chez des patients déprimés auxquels on a donné de l'alprazolam.
Une tolérance aux effets de l'altération des performances due
à l'alprazolam semble se développer
chez certains patients qui
prennent un traitement quotidien de maintien. Il peut y avoir un
risque augmenté d'anomalies congénitales chez la progéniture
des femmes enceintes qui prennent de l'alprazolam pendant le premier trimestre.
L'alprazolam est efficace pour le traitement à court terme des symptômes
aigus de l'anxiété et des attaques de panique, mais il y a un risque élevé
d'induire une dépendance ou, chez les patients avec une prédisposition
à l'abus d'alcool ou de drogues, d'induire une addiction.
La thérapie
cognitivo-comportementale est aussi efficace pour les patients avec des maladies
liées à l'anxiété, et il est plus probable que les
améliorations soient maintenues après l'arrêt du traitement.